Un vignoble engagé
Le savoir-faire viticole du Médoc est l’âme du Château Duplessis. Depuis 2015, Philippe Ferrier s’engage dans une démarche environnementale ambitieuse, allant bien au-delà des certifications Terra Vitis et HVE3 obtenues par le domaine.


Ce savoir-faire viticole se traduit par plusieurs actions concrètes et durables :
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Une réduction significative des doses d’intrants utilisés.
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L’utilisation de matériel performant, spécialement adapté pour assurer une pulvérisation précise et ciblée sur la vigne.
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Le recours majoritaire à des produits de bio-contrôle et à des solutions conformes au cahier des charges de l’agriculture biologique.
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La mise en place de couverts végétaux hivernaux.
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Et le développement de l’agroforesterie, un objectif cher à Philippe Ferrier, qui pourra voir le jour une fois la première phase de restructuration technique achevée.

Aujourd’hui, cet engagement et ce savoir-faire viticole environnemental se poursuit avec la même exigence, aussi bien dans les vignes que dans les chais.
Les Grandes Étapes
de la Naissance de nos vins
L'encépagement
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Merlot
Ce cépage résistant est adapté aux sols argilo-calcaires. Il donne des vins souples aux arômes de fruits rouges.
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Cabernet Sauvignon
Il donne des vins très colorés, sur des notes de fruits noirs et de violette, complexes, tanniques et charpentés.
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Cabernet Franc
Il se distingue par des arômes subtils de petits fruits rouges comme la framboise avec des tanins assez fins.
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Petit Verdot
Il donne des vins d’une couleur intense et profonde, aux arômes d’épices et de violette. Il est d’une grande richesse tanique.
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Malbec
Cépage mieux adapté au réchauffement climatique, apporte couleur et tanins.
Vendanges
Depuis la récolte 2016, le domaine a mis en place un cuvier à transfert gravitaire, supprimant totalement l’usage de pompes lors de cette étape clé.
La réception des vendanges se déroule de manière soigneusement pensée :
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Les raisins sont d’abord déposés dans un conquet,
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Puis ils passent sur une table de tri à rouleaux pour garantir une sélection optimale.
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Ensuite, les grappes sont acheminées vers les cuves à l’aide de petits cuvons à fond incliné. Ces cuvons sont portés au-dessus des cheminées de cuve grâce à un chariot élévateur, permettant aux raisins de glisser délicatement sur un plan incliné jusque dans les cuves.
Cette méthode de traitement en douceur assure une vinification avec des raisins intègres, favorisant :
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Une meilleure expression aromatique,
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Une préservation optimale de la couleur et des tanins.
De plus, aucun bisulfite n’est utilisé pendant la vinification. Cette approche naturelle permet d’obtenir, en bouteille, une teneur en sulfites inférieure de 30 % par rapport à la norme.
Vinification
Une vinification traditionnelle sous protection optimale
La vinification est conduite selon des méthodes traditionnelles, avec une attention particulière portée à la protection des moûts et des vins dès le début du processus.
Tous les contenants sont inertés grâce à l’utilisation de gaz neutres tels que le dioxyde de carbone ou l’azote. Cette technique permet de préserver les arômes et la couleur en limitant les risques d’oxydation tout au long de la vinification.
Une extraction douce pour révéler fruité, couleur et tanins
L’extraction des pigments rouges et des tanins est réalisée par la méthode des délestages, effectués entre 2 à 4 fois par jour durant la fermentation alcoolique.
Cette approche douce respecte l’expression du caractère fruité du raisin ainsi que la qualité des tanins.
La fermentation alcoolique, qui transforme le sucre du raisin en alcool grâce à l’action des levures, est conduite à une température maîtrisée de 27 à 28°C. Cette température idéale favorise le travail des levures tout en préservant la richesse aromatique du raisin.
Chaque jour, le suivi des fermentations se fait par dégustation, permettant d’ajuster précisément l’extraction de la matière colorante et des tanins.
La fermentation malolactique : vers un vin assoupli et stable
Après la fermentation alcoolique, les vins poursuivent leur évolution avec la seconde fermentation, appelée couramment fermentation malolactique ou « malo ».
Cette étape essentielle transforme l’acide malique en acide lactique grâce aux bactéries lactiques. Elle permet d’assouplir le vin en réduisant son acidité et d’assurer une stabilisation microbienne naturelle.
À l’issue de ces deux fermentations, le vin obtenu est ce que l’on appelle un vin « jeune », prêt à entamer ses prochaines phases d’élevage et d’affinage.

Assemblage
Les assemblages des différents lots sont réalisés en concertation avec l’oenologue.
Un pré-assemblage est effectué en décembre. Il permet d’adapter le choix du binôme Vin/Barrique.
L’assemblage final est fait à la fin de l’élevage en barrique.

Élevage
La récolte est élevée entièrement en barrique de chêne français. Un tiers est en bois neuf, renouvelé tous les ans.
Depuis 2022 les meilleurs lots sont élevés en AMPHORES afin de conserver le fruit.
La durée de l’élevage est d’environ 12 à 14 mois en fonction de l’évolution des vins. Les dégustations de lots sont mensuelles afin de contrôler le bon déroulement de l’élevage.


Élevage
La récolte est élevée entièrement en barrique de chêne français. Un tiers est en bois neuf, renouvelé tous les ans.
Depuis 2022 les meilleurs lots sont élevés en AMPHORES afin de conserver le fruit.
La durée de l’élevage est d’environ 12 à 14 mois en fonction de l’évolution des vins. Les dégustations de lots sont mensuelles afin de contrôler le bon déroulement de l’élevage.
Mise en bouteille
Les vins sont mis en bouteille environ 18 mois après la récolte. Un travail de préparation est effectué au préalable. Le vin doit être limpide et stable avant d’être mis en bouteille.
